Extrait de l'ouvrage « GREEN PRINT » par Cedric Green, publié par Ecotech Design, Sheffield, Royaume-Uni - manuel sur les méthodes récentes de gravure non toxique en taille-douce sur plaques métalliques, par l'usage de la gravure électrolytique, développement moderne de la technique d'électrolyse du XIXe siècle, et substituts des procédés traditionnels, nocifs pour la santé et l'environnement. GALV-ETCH (Gravure Eléctrolytique)
Qu'est-ce que la gravure électrolytique? Dans les versions antérieures de cet ouvrage, j'ai présupposé trop de connaissances élémentaires pour la compréhension scientifique des principes de l'électrolyse de la part des graveurs, ce qui m'a valu un grand nombre de questions et beaucoup d'erreurs auraient pu leur être évitées s'ils avaient assimilé les principes de base du processus de la gravure électrolytique. Vous pouvez passer cette section si vos connaissances en électricité et en électrolyse sont suffisantes. Pendant plusieurs siècles, le procédé traditionnel utilisé pour la
gravure sur plaque destiné à la taille douce fût basé sur l'emploi
d'acide, nitrique ou chlorhydrique, ou plus récemment le perchlorure
de fer, moins nocif, mais encore relativement dangereux
dans son utilisation (voir la gravure des plaques de zinc). La gravure
électrolytique est un procédé électrolytique, dont les principes
sont connus depuis le début du XIXe siècle (voir « bref rappel
sur la gravure électrolytique ») et le procédé original a été décrit
en 1855 et désigné sous l'appellation d'électrogravure. Similaire
au processus de chargement des batteries de voiture dite batteries
humides, il utilise le principe inverse du déchargement. Une batterie
produit un courant continu, contrairement au réseau électrique,
qui lui utilise un courant alternatif. Pour charger une batterie,
un courant continu doit être ainsi utilisé, de même que Si deux plaques de métal, disons de cuivre, sont placés en parallèle, mais sans se toucher dans une solution conductrice de même métal, par exemple de sulfate de cuivre et ensuite reliées aux bornes d'une batterie ou d'une source de courant continu comme un chargeur, il se produit alors entre elles un flux de courant d'une plaque à l'autre à travers cette solution. Un processus complexe de séparation des ions positifs qui composent la solution se produit et ceux-ci se trouvent alors attirés par la plaque de polarité inverse. Le sulfate de cuivre et composé d'ions positifs et négatifs de cuivre ainsi que de sulfate. Normalement, également répartis dans la solution, on observe un équilibre stable entre eux et sont agglutinés de la même façon que le sont les extrémités de deux aimants de polarités opposées. Le courant est donc en mesure de circuler dans cette solution conductrice au travers de ces ions. Les ions de cuivre positifs sont attirés par la plaque de cuivre reliée au pôle négatif (appelée cathode), les ions négatifs de sulfate étant eux attirés par la plaque reliée au pôle positif (appelé anode). Les ions de cuivres adhèrent alors à la cathode (si celle-ci est suffisamment propre) et les ions sulfate, attirés aux environs de l'anode de cuivre, réagissent avec sa surface dénudée, l'oxydant et le corrodant comme pourrait le faire l'acide. En fait, au point de contact, le processus et exactement le même qu'une gravure à l'acide. Il s'opère une action identique à une production temporaire d'acide à la proximité du point de contact ! Alors que les ions de cuivre sont amenés à s'accumuler sous forme solide sur la cathode, une somme équivalente de cuivre est retranchée de l'anode, le sulfate de cuivre étant maintenu dans sa concentration originale, car le cuivre retiré de l'anode, combiné avec les ions sulfate forme à nouveau du sulfate de cuivre à une vitesse équivalente à la disparition des ions de cuivre à la cathode. On croit communément que les particules de cuivres s'écoulent d'une plaque à l'autre, mais il s'agit d'une interprétation trompeuse de la réalité.
Les avantages de la gravure électrolytique
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