Conclusion. Extrait de l’ouvrage « GREEN PRINTS » par Cedric Green, publié par Ecotech Design, Sheffield, Royaume-Uni – manuel sur les méthodes récentes de gravure non toxique en taille-douce et plaques métalliques, par l’usage de la gravure électrolytique, développement moderne de la technique d’électrolyse du XIXe siècle, substituts des procédés traditionnels de gravure, de vernis, d’aquatinte, de netoyage etc. nocifs pour la santé et l’environnement.
Version français - traduction et relectures : Fabien Maison, Jean-Claude Pronier et Jean-Marc Couffin.

 

CONCLUSION

Les processus décrits dans les pages précédentes peuvent s’entendre comme traditionnels, dans le sens qu’ils peuvent être utilisés dans la production de plaques d’impressions classiques, à partir de cuivre, de zinc, (ndt : d'aluminium) et d’acier, en utilisant des matériaux et des méthodes utilisés pendant plus d’un siècle. En expliquant combien l’utilisation de la gravure électrolytique est peu coûteuse, rapide, n’utilisant que des équipements et matériels quotidiens et éliminant la plupart des étapes toxiques, j’ai tenté de démystifier et de simplifier ce processus, afin d’offrir au plus grand nombre, l’opportunité de son usage. D’après mes recherches indépendantes, la méthode électrochimique utilisant le sulfate de cuivre pour graver des plaques de zinc (mordant Bordelais) n’a pas été documentée à l’usage des graveurs avant Semenoff et Bader, mais le processus chimique mis en cause est évident et je ne serai pas surpris d’apprendre qu’il a été connu et utilisé avant le XIXe siècle.

L’utilisation liée des méthodes de vernis à base de film encré et Fractinte ont la même finalité : utiliser des méthodes rapides, simples et sûres, afin d’éliminer les barrières et les inhibitions à la créativité que la « cuisine traditionnelle » a imposé. J’espère que ces techniques combinées offriront de nouvelles possibilités créatives, au-delà même de celles que j’ai décrites. Même si l’utilisation d’encre comme isolant n’est pas reprise, la gravure électrolytique peut être envisagée pour un usage plus traditionnel, mais dans un environnement de production plus sain ou la création d’effets nouveaux.

L’expérimentation permet la production de plaques gravées de façon simplifiée, la gravure est plus « propre » et plus saine, le tout pratiqué dans des conditions « normales », sans ventilation particulière, masques spéciaux, lunettes de protection, libérant l’imagination et laissant place à la part finalement la plus importante qui est la création de matrices.

(RETOUR)

Demonstration par Cedric Green de la méthode de gravure électrolytique à son exposition personelle à L'Atelier à Périgueux décembre 1999 (photo Hans Riedl)


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©: .Dernière modification 13-Dec-2011